Légalité d'accès à la culture

Récemment, j'ai regardé beaucoup d'animation japonaise. Et quand je dis récemment, je veux dire concrètement "depuis un an". Faut dire que j'avais du temps libre, mmh, mmh, oui, voilà, du temps libre. Voilà, c'est ça.
Beaucoup, beaucoup de temps libre. Oui, voilà. Ou pas, mais on va faire comme si.
Bref.

Disais-je donc avant de m'interrompre, au cours de l'année passé, je me suis plongé dans l'animation japonaise. Une connexion internet décente aidant particulièrement, j'ai ainsi pu m'adonner aux joies plus ou moins légales du streaming, d'une façon que certain qualifierais de "boulimique".

C'est sans doute pas totalement faux. Récemment, j'avais voulu tenir la liste de toutes les séries vues, grâce au site My Anime List, site ayant pour intérêt double d'être une base de donnée complète de l'animation japonaise, ainsi que de permettre la création de liste pour les utilisateurs, d'où son nom.
Je l'ai pas finis. Et j'ai vraiment la flemme de la faire, en fait. Pour donner une idée, j'ai fait la liste jusqu'à la lettre L, et j'en suis à...

78 séries regardées, soit 1 247 épisodes, ou 20 jours ; 48 000 heures à regarder de l'animation. Ouais, ça pique un brin. Et c'est pas finis, comme je disais, la liste s'arrête aux "L", sans oublier ceux que j'ai dû forcément bouffer le nom (et quand on a des trucs comme "Ore no Nounai Sentakushi ga, Gakuen Lovecome o Zenryoku de Jama Shiteiru", vous me pardonnerez l'étourderie), ou ceux dont le nom français est différent.

On peut dire que j'ai pas mal bouffé d'animation, ouais.

Pourtant, je regrette pas. Faut dire que y'a quand même pas mal de bon truc, d'autre un peu moins, voire complétement à chier, mais globalement, ça reste correct. Certes, on finis vite par se lasser de certains clichés ou stéréotype qui reviennent en permanence, au point de haïr d'emblée les séries qui les utilisent, mais l'animation japonaise possède assez de créateur pour pouvoir aussi sortir des séries critiquant ces mêmes défauts.

Prenons un exemple d'un truc qui m'exècre au plus haut point : le fanservice, ou le "ecchi", soit le fait de montrer le maximum de peau (tout en restant dans la limite acceptable pour pas choquer les plus jeune) en un minimum de temps, et sans aucune raison précise. Les plans culottes, ou les plans nichons-camouflé-par-la-buée. C'est une pratique déprimante, qui souvent arrive comme un cheveu sur la soupe, et rarement de manière pertinente, ou à vrai but humoristique.

Pourtant, 2 séries radicalement différentes vont prendre ce cliché, pour le retourner complétement. 

Hagure Yuusha no Estetica, par exemple, tiré d'un roman, se paye le luxe d'être interdite aux moins de 16 ans justement pour ça. Car contrairement au cliché habituel, où le héros est soit un gros vicelard de première qui saigne du nez à la moindre culotte, soit un timide maladif incapable de voir le moindre rentre-dedans gros comme le cul d'Anne Roumanof, ici le héros est un vrai badass, qui le fait exprès, reste stoïque, et impassible.

Autre exemple, Kill la Kill, qui réussit l'exploit de rendre la nudité parfaitement acceptable pour tout le monde sans problème, les révolutionnaires s'appelant les "Nudist beach" (véridique). Bref, un beau retournement de ce cliché, qui passe crème.

Kill la Kill, par ailleurs édité en France par Wakanim. 

Et ça me permet enfin, après avoir tergiversé pendant des heures, d'en venir au vrai sujet de cette note.

En effet, actuellement, 3 gros éditeurs se partagent le marché de l'animation japonaise à la demande : Wakanim, fondé en 2009 par 3 français, Anime Digital Network, résultant de la fusion de 2 éditeurs, crée en 2013 et supporté par Kazé, éditeur de manga papier, et Crunchyroll, déporté de la fusion précédente, crée par des américains en 2006, et dont la version française est apparu en 2013.

Pour être parfaitement honnête, lorsque j'ai commencé à regardé l'animation japonaise sur le net, c'était de manière plus ou moins légal. Disons que j'essayais toujours de regarder les trucs non édité en France ou en Amérique. Pour cela, je me fiais à certains sites de téléchargement de vidéo qui me paraissaient honnête et je me laissais porter par le vent.

J'ai découvert Wakanim pour regarder Kill la Kill, en diffusion simultanée avec le japon. Wakanim part d'une idée simple : tu peux regarder les épisodes pendant 1 mois après leur sortie, en rémunérant grâce à la pub, mais si tu veux pouvoir les revoir ensuite, c'est payant. 

J'ai pas essayé Crunchyroll, vu que rien ne m'intéresse dessus.

Mais j'ai pas contre essayé ADN récemment, après avoir appris par hasard que des séries que je pensais non licencié en France, que j'avais regardé sur certains sites que je pensais honnête, l'était en réalité. En soit, ça ne gène pas trop, mais comme c'était des séries que j'avais réellement apprécié, j'étais plutôt dégouté de ne pas avoir pu verser un kopeck aux créateurs.

Contrairement à Wakanim, le principe est ici plus traditionnel, il s'agit d'un abonnement mensuelle permettant l'accès à tous le catalogue pendant ce temps. J'ai donc pu "me racheter" pour mes écarts en me prenant un abonnement.

Bref, ce sont des alternatives légales intéressantes aux "fansub", des sous-titrage amateurs, qui jusqu'alors étaient l'unique moyen de profiter de série qui avaient peu de chance de sortir chez nous, ou dans des délais immondes. 

Les fans sont donc content, et peuvent rémunérer les auteurs pour leur travail, même en France.

Ha ha, ce que l'on peut vivre dans un monde de pute.

Car si vous le savez pas, nous vivons dans un monde où les auteurs vivent d'air et de soleil, et où le métier de traducteur ne demandent ni études ni salaires.

Passons aussi sur le fait qu'un traducteur doit au minimum savoir écrire correctement français. *tousse*

Car depuis la sortie de toutes ses alternatives légales, soit grosso-modo l'année dernière, en 2013, bon nombre de site soit disant de "FAN"-subber ont commencé à les présenter comme les grands méchants capitalistes, venu pour exploiter un filon rentable, et osant -sacrilège !- demander rémunération pour ce travail. Merde quoi, la culture doit être égale d'accès à tous !

Vous aurez compris mon avis : c'est complétement con. Pour plusieurs raisons (et j'y reviendrais), mais commençons par nous demander déjà pourquoi un tel mouvement existe. Ce qui suit n'est donc que mon opinion, et n'engage que moi.

Paradoxalement, alors que veux soit disant se poser contre ceux "qui reignent sans partage", de mon point de vu cela tiens en réalité à une bataille d'égo parfaitement ridicule. En effet, à la manière des guildes dans un MMO, se sont constitué aux fils du temps des "teams" de fansub, qui appose leur logo et leur nom sur les séries qu'ils traduisent, et en tirent 2 choses. Premièrement, des revenus publicitaires grâce à leur site, et deuxièmement, surtout une "renommée" sur l'internet.

C'est surtout cela qui motive ces personnes, ayant depuis longtemps perdu le statut de simple fan pour devenir celui de prophète, distribuant la bonne parole à leur troupeau de mouton, qui si peut gratuitement regarder des séries crieras haro face à n'importe qui.

Cela avait déjà été le cas pour le manga scanné, où, invité à une convention en France, un auteur japonais disait ne pas comprendre comment on pouvait se dire fan et ne pas avoir acheté le manga, et avoir volontairement participé à le propagé gratuitement.

Ce n'est jamais que la même chose appliqué à l'animation, sauf que là où le manga papier était... papier, une vidéo peut parfaitement être très simplement transposé en numérique. C'est la raison de l'apparition d'offres légales, certes presque 10 ans après le début de l'apparition du marché.

Cet égo démesuré est, à mon sens, la raison première de ce mouvement anti-légale, loin devant toute considération éthique et morale, et qui va ensuite entrainer les spectateurs avide de gratuité dans le sillon.

Mais pour ce problème d'égo, j'ai la solution. En effet, le fansub... c'est de la merde.

Oui, je l'affirme : les traductions amateurs ne valent pas les traductions professionnels. Je sais, je viens d'illuminer à jamais votre vie : un amateur ne vaut pas un pro. Woah. Je me sens tout émoustillé.

Car c'est bien là la différence majeure. En regardant les séries chez ADN, j'ai été surpris de la qualité extrêmement bonne de la traduction, qui est une vrai adaptation en français.

Car je vais peut-être vous choquer, mais non, "-san", "-sensei", "aniki", ce ne sont pas des traductions. "monsieur/madame", "professeur", "boss/patron", ça se sont des traductions. Comprenez bien, on peut rester puriste et vouloir garder les terminaisons japonaises pour signifier les rangs. Sauf que ce n'est pas traduire. C'est ne pas comprendre le boulot d'un traducteur, qui ne se résumera jamais à Google Trad.

Traduttore, traditore. "Traduire, c'est trahir". Peut-être devrais on rajouter que traduire mot-à-mot, c'est trahir 2 personnes : l'auteur, et le lecteur.

L'auteur, car on montre une incompréhension totale de ses mots en les traduisant par un pavé de texte pour expliquer. Le lecteur, car il a une oreille. Et bien que sous-titré, il entend toujours les voix. Lui laisser en brut des données auditives sans équivalent, c'est le laisser se dépatouiller avec la merde. C'est lui mentir.

Le diable se cache dans les détails, mais des aberrations de traduction sont légions dans pas mal de sous-titrage amateur. Faute de temps et de compétence (qui permettrait d'aller plus vite), bon nombre de calembours sont mal ou pas traduit, bon nombre de surnom sont incompréhensibles, et parfois incohérent. Et quand on sait que beaucoup des traductions françaises amateurs viennent de l'anglais, c'est risible, car la perte de sens est telle que même garder les -san et autres devrait faire s'arracher les yeux des puristes.

Autre problème dans cette croisade, ceci. La publicité. Au passage, j'ai pris le premier site qui tombais pour "anime vostfr" sur Google, et je suis tombé sur une perle (cliquez pour voir). En règle général, c'est moins que ça, je l'accorde.

Voilà l'un des points intéressants de ce mouvement. Beaucoup peste contre les publicités de Wakanim, permettant de regarder les épisodes sans directement payer. J'ai un peu de mal avec ce reproche, car bien que le nombre de pub se soit drastiquement réduit sur pas mal de site de vidéo, notamment depuis qu'ils sont passé aux dons, ils n'empêchent qu'elles subsistent toujours.

Et vont directement dans la poche des créateurs du site. Pour faire fonctionner le site bien sûr, ou si en excédant, pour sa gueule.

J'ai un peu de mal à y voir une quelconque légitimité pour ensuite pester face aux éditeurs.

Enfin "l'égalité d'accès à la culture"... Ah, ce grand mythe. Cette grande arlésienne, apparue avec l'internet comme l'excuse du pirate à peu de frais.

Et bien je vous l'affirme, BULLSHIT. L'égalité d'accès à la culture, ça ne se fait pas aux détriments des auteurs, merde. Vous voulez voir un livre sans payer ? Allez à la bibliothèque. Oui, cet endroit où vous avez accès légalement à la culture.

Et vous savez quoi ? Vous voulez voir légalement un film ou une série ? Allez aussi à la bibliothèque, car c'est aussi disponible.

Disponible... à condition qu'un éditeur puisse faire le nécessaire pour, et que l'œuvre ou la famille d'œuvre soit reconnu. Alors vous voulez vraiment manifester pour l'accès à la culture ? Mais alors soyez fier que les œuvres soit licenciés, mise sur le marché, ouverte aux plus grands nombres, car ensuite, vous aurez la légitimité pour pouvoir manifester pour leur place dans les bibliothèques, dans les médiathèques ! Et là on parlera d'accès libre à la culture pour tous. Et sans spolié les auteurs.

Et là vous aurez une légitimité autre que votre envie égoïste de regarder des animés gratuitement, traduit entre copains pour se faire mousser.

Et jusqu'alors, moi je déprimerais en lisant ces attaques stériles, et regarderais de l'animation japonaise légalement, bien traduite, en rigolant, ou non.

Pour ne pas terminer sur un note déprimante, voici ma petite liste perso des très bonnes séries de l'année dernière :

Kill la Kill, au scénario impossible à résumé sans passer pour un timbré ;

Coppelion, série sur le nucléaire tiré d'un manga sortie avant la catastrophe de Fukushima, la série animée ayant débuté avant, et tombe malheureusement très juste.

My Teen Romantic Comedy SNAFU, une série comique absolument génial qui dépeint de manière crédible des personnes solitaires sans tombé dans le pathos.

Beyond the Boundary, une série fantastique très intéressante, qui me rappelle un peu The Secret World dans son traitement. 

Et ça tombe bien, car si l'année prochaine ou avant j'y pense, ça devrait être le sujet de la prochaine note.

Tchuss.

Je suis une feignasse, je joue au MMO.

... et mon premier MMO, rigolez si vous voulez fût... Dofus.

Oui, je sais, pour beaucoup c'est un jeu pour gamin. M'enfin étant joueur de console Nintendo, j'ai pris l'habitude de faire fi de ce genre de préjugé. Donc je le fais. Fi.
Mais pour autant, je dois avouer que le jeu est... assez... Disons que c'est long. Très long. Pour ceux qui ne sauraient pas, il y a quand même 200 niveaux... Une bonne quarantaine de Donjons... 15 classes... Et une bonne centaine d'équipement. Recommencer à jouer dans ces conditions est plutôt difficile. Surtout si l'on a l'intention de jouer majoritairement seul.
Donc j'ai abdiqué face à Dofus. J'ai laissé tomber, alors qu'en février, j'y avais rejoué. J'y avais rejoué, et c'est ce qui m'avait motivé à faire la note précédente.
Note que je n'ai pas terminé, car une suite, sur Dofus, était prévu... ce que je n'ai pas réussis à tenir.
Car il y eu un événement qui m'a "forcé" à suspendre Dofus. Cet événement, c'est la sortie de... Wakfu.

Le petit frère de Dofus m'a fait de l'oeil, et j'ai donc commencé à jouer à celui-ci, dès sa sortie officielle, et même un peu avant.
Et voici ce que cela a donné.

Voici Zvarrit. Oui, j'ai de l'originalité pour les pseudos. C'est un Bontarien de cercle 40 qui porte ici une panoplie Gligli. C'est peu de temps avant que je ne me tue à la tâche pour obtenir une panoplie Gligli Royal. C'est un disciple de Crâ, qui a pour élément de prédilection l'air. Enfin ça, c'est Zvarrit avant le drame.

Petite leçon, tout d'abord. Dans Wakfu, il y a un objet appelé le Havre Sac. C'est une petite maison individuelle, portable, et qui peut se remplir de dizaine d'accessoire inutile, devenir un atelier ou un jardin. Chaque Havre Sac possède un coffre de 5 emplacements, qui peut voir sa capacité agrandi par des Kitéa.

Le stockage dans Wakfu est une horreur sans nom. Chaque objet prend un emplacement dans l'inventaire, qui est de base de 30 places. Heureusement, les même objets s'empilent, ce qui fait que, de base, on peut porter 30 objets, mais il peut y en avoir au maximum 999 pour un seul. De plus, les objets équipés ne prennent plus de place dans l'inventaire.
Il faut savoir que, dans Wakfu, comme dans beaucoup de MMO, il y a des métiers. Séparés en 2 groupes. Les métiers d'artisanat et les métiers de récoltes.
Or, au tout début de Wakfu, les métiers de récoltes demandaient, en plus de l'apprentissage du métier, un outil. Donc une hache pour couper du bois, une pioche pour récolter des minerais, une serpe pour couper des plantes, etc... Outils qui, bien entendu, prenaient une place dans l'inventaire. Assez rapidement donc, vu que l'on choppait des ressources sur les monstres, assez rapidement donc, disais-je, et bien... on avait plus de place dans l'inventaire.

Alors certes, on pouvait équiper des sacs, pour augmenter sa taille. Par exemple, j'ai pendant très longtemps -et je les porte encore- utilisé des Bas de Laine pour augmenter la taille de mon inventaire. On peut en équipper 3, et chacun rajoute 7 emplacements. Cela reste 'achement pratique.
Mais on était toujours plein. Donc finalement, on mettait tout dans les coffres. Certes, la taille était réduite, mais cela faisais déjà ça de moins à porter.
Autre chose à savoir, dans Wakfu, l'or, appelé kamas, ne s'obtient pas sur les monstres. La seule méthode pour créer de la monnaie, c'est de la frapper. Oui, oui, la frapper. Contre 10 minerais de fer, vous avez 1 kama. Après les recettes pour créer les kamas changent, en rajoutant du cuivre, etc... se qui permet d'obtenir plus de kamas en une frappe.
Ce qui fait que tout l'argent du jeu est créé par les mineurs. Soit tout le monde en fait, vu qu'il n'y a pas de restriction sur le nombre de métier, et que l'on peut tous les apprendre, pour peu que l'on aille voir l'instructeur.

Je parlais de drame, car sortons un peu du jeu, et intéressons nous à sa programmation. Pour une raison que j'ignore, sans doute était-ce plus facile à coder, l'argent d'un personnage est lié à son Havre Sac. Si on veut rester dans l'ambiance du jeu, on peut dire que les kamas sont stocké dans le Havre Sac... m'enfin, quoi qu'il en soit, c'est codé ainsi.
Et... c'est là que cela va poser problème. Pour je ne sais quelle raison, par un hasard malencontreux, mon Havre Sac va être... remis à zéro. Cela signifie la perte de toutes les décorations mises dedans, de tous les objets placé dans mon coffre, et surtout, de tout mon argent. Dégouté, j'ai donc laissé tomber, mon Crâ ayant atteint le niveau 55 et ayant obtenu sa panoplie Gigli Royal à ce moment là.

Mon retour sur le jeu s'est fait en 2 temps. Premièrement, j'ai recommencé plusieurs personnages, car j'aime bien recommencé des personnages. Ainsi, je suis passé du chevalier du Zodiaque...

...à l'invocateur, en passant par de nouveau un Crâ air. Oui, c'est très con, mais bon... C'est finalement quand un ami a obtenu un PC plus puissant et qu'il s'est donc mis à jouer à Wakfu que je m'y suis remis.
Avec un disciple de Iop. A prédominance terre, et de nationalité amaknéene. Soit totalement rien à voir avec mon Crâ, archer, tapant de très loin. Ici, j'étais donc une grosse brute au corps à corps, ce qui n'était pas très fin. M'enfin... Le voilà.

Il s'appelle Zvelm. Il porte une armure bouftou, et est du cercle 30.
C'est donc sous l'impulsion de Putchomb, qui lui jouait un disciple de Xélor (un mage du temps) que nous avons créés la guilde... Cornemuse. 'Cherchez pas à comprendre.
Bref... C'est donc fier de notre guilde, que nous avons joué pas mal de temps. En gros, on jouait de temps en temps pendant cet été. On jouait peu, et surtout pour monter nos métiers... ce qui explique en partie notre niveau... Nous avons même arrêté de jouer ensuite. Ouais, je ne sais pas, le Iop, je n'accrochais pas, j'me prenais énormément de dégâts... et... en fait, j'me rendais compte de plus en plus en jouant que refaire ce que j'avais déjà fait avec mon Crâ... ben... Ce n'était pas fun.

Pour autant, quand nous avons joué à ce moment, le jeu avait changé. En moins de 3 mois. Les outils n'existaient plus, étant devenu automatique, si on peut dire, dès qu'on apprenait le métier, donc, forcément, ne prenait plus de place dans l'inventaire, et les Havre Gemmes, qui augmentaient le nombre de salle dans le Havre Sac, pouvaient s'obtenir plus facilement grâce au système d'exploit, une de chaque -décoration, jardin, artisanat, et marchand- pouvant s'obtenir en finissant des donjons. D'autre chose avait changé, comme le passage du niveau maximal de 100 à 105, ou de nouveau endroit, de nouveaux bosses, etc.... Mais cela nous a pas empêché d'arrêter, Putchomb, son frère arrivait au passage Ploufix et moi.

Il faudra attendre la fin septembre pour que l'on recommence à jouer. Avec l'arrivée d'une nouvelle classe : les Steamer.

Forcément, l'arrivé de cette nouvelle classe m'a rappelé sur le jeu. Je ne pouvais pas laisser passer cela ! J'ai donc créé le Zvarrabot, car j'ai une imagination débordante pour les noms. Putchomb lui avait crée Xutchomb. Nous étions tout 2 sufokiens... mais le Steamer ne m'amusait pas. J'ai donc repris Zvarrit, pendant que Putchomb se refaisais un Steamer, toujours sufokien appelé Xutchonk. Oui, lui aussi à de l'idée pour les pseudos. Zvarrit, disais-je, que j'avais joué un peu depuis la remise à zéro de mon sac. Il était niveau 58, niveau gagné en aidant Putchomb à monté son premier Xélor, et possédait la panoplie nuageuse complète.

Maintenant, il est niveau 62. Monté sans que je m'en rende compte. Toujours en panoplie Nuageuse, il possède 87 kamas, obtenu en commerçant. Car je déteste miner.

Et c'est ainsi que cela commence, l'aventure au coeur d'un MMORPG...

Aventure au coeur d'un MMORPG, introduction.

Depuis maintenant 6 mois, je me suis remis au MMO. Brusque retour dû en majeur partie à un accès très haut débit, dont je ne jouissais pas auparavant.
J'avais alors eu dans l'idée de publier des tests de MMO sur ce blog. Idée étouffé dans l'œuf, car, il faut bien l'avouer, je ne suis vraiment pas doué pour tenir des promesses et des délais, et que j'ai tendance à ne pas aller bien loin dans les MMO, ce qui est contraignant lorsque l'on veut les tester.

Néanmoins, ayant accès à des dizaines de MMO, je ne me suis pas privé pour y jouer. Surtout des F2P, d'ailleurs. Non pas que je fasse mon radin qui ne veut pas payer un abonnement, la raison est purement pratique : je n'ai pas de carte de crédit.
M'enfin, honnêtement, je pensais avoir de quoi faire niveau F2P.

Au hasard de ma glande sur l'internet, j'ai par exemple appris l'existence d'un plagiat (chinois, bien sûr) de Monster Hunter, dans une version Online, nommé Hunter Blade.

  
C'était lui d'ailleurs qui m'avait aiguillé vers les tests, car faut avouer qu'un plagiat de Monster Hunter en ligne, s'pas commun.

Vu que j'ai décidé d'abandonner les tests, je peux néanmoins vous dire que le jeu reprend parfaitement le gameplay d'un Monster Hunter, mais oublie le plus important : les combats dantesques.

Si vous n'avez jamais joué à un MH, il faut savoir que les monstres prennent un nombre incalculable de coup avant de crever, que vous ne pouvez voir leur vie, qu'ils cognent fort, qu'ils sont découpables, et qu'ils peuvent se barrer dans une autre zone s'il commence à se faire latter la gueule.
En gros, ça signifie que vous allez passer 30 min sur le même monstre, en vous faisant salement amoché si vous ne connaissez pas les signes vous indiquant tel ou tel attaque, ou qu'il est bientôt mort.

Hunter Blade coupe ce système en vous mettant des boss ridicules, au paterne totalement aléatoire et imprévisible, et qui reste toujours au même endroit.
Assez pathétique.

Mais ce n'est pas le seul jeu que j'ai essayé, loin de là ! Mais il faut être honnête, bien qu'étant un clone, Hunter Blade avait le mérite d'être original pour un F2P.

Exemple de Gameplay semi temps réel, Allods, Flyff et Argo.

Original, de par son système de combat. Le gameplay de Monster Hunter étant du temps réel, il est différent du gameplay majoritaire dans les MMORPG, celui calqué sur World of Warcraft, que l'on pourrait appeler, par opposition, le semi temps réel.
Semi, car le personnage attaque seul, et vous n'avez qu'à choisir quand lancer tel ou tel sortilège.

Bien que ce système présente vite des limites, et ne favorise pas le premier contact avec le jeu, c'est le plus représenté dans les MMORPG actuels.

Tout ça pour dire que j'en suis pas fan.

C'est pourquoi, aucun MMORPG que j'ai testé ne m'a poussé à y rester... et que je suis revenu au premier MMORPG auquel j'avais joué.

Et ce seras le sujet de la prochaine note...

Allods Online est une marque déposé de © ASTRUM NIVAL, LLC. Tous droits réservés. Publié par © GALA NETWORKS EUROPE LTD.
Flyff est une marque déposé de © Gala Networks Europe Limité. Tous droits réservés.
Argo Online est une marque déposé de © Alaplaya. Tous droits réservés.
Hunter Blade est une marque déposé de © Saloperie de Chinois, z'avez aucun respect ?
Les images sont la propriété de leurs auteurs respectifs.

Euh... Was ?

Bonsoir à tous ! Quoi ? 2 mise à jour en 1 mois alors que j'en ai passé 4 sans en taffer une ? Et bien c'est à cause d'une nouvelle rubrique !
Bon, ok, je ne vois pas l'intérêt de créer une nouvelle rubrique quasi à chaque nouveau message, mais on va faire avec.

Cette fois ci, je vais parler des objets alakon que l'on peut trouver, et accessoirement cracher sur les écolos ! Bref, encore une note tout en finesse.
Alors pour commencez, voyons cette objet. Il s'agit en fait d'un /!\ Mention spécial au scientifique, ne me lynchez pas, c'est appelé comme ça /!\

Chargeur pour piles.

Et voilà, une vague de facepalm chez les scientifiques, qui me disent en chœur : "LAY PYLE CE RECHARJE PA, N0000B §§§!sss", ce à quoi je répondrais... "Maieuh !" avec toute ma formidable répartie disponible.
Pour les non-scientifiques, il faut savoir que la caractéristique principal qui différencie piles et batteries, c'est que les batteries sont rechargeable, et pas les piles. S'tout, mais tout les S sont passé par le moment où le prof claque la table en gueulant que "LAY PYLE CE RECHARJE PA, N0000B §§§!sss".
Donc que ce passe t'il, aurais-je fumé un joint pour sortir un truc pareil ?! Et bien non. Mais les concepteurs, peut-être.

Pour vous donnez une idée, voici la bête :

C'est donc ça. Pour ceux qui se demande, oui, ça ressemble à un chargeur d'accu, et les "piles" en charge sur la photo sont bien des accus. Ça fait chargeur de pile, et d'accus, mais j'y reviendrais.

Faisons le tour du produit, donc –pas difficile, il est tout petit. Tout d'abord, ça coûte 30 €uros. Oui, oui, 210 Francs pour les plus vieux. Ensuite, c'est du plastique. Enfin, vous aurez sans doute remarqué, sauf si vous êtes vraiment aveugle. Sachez aussi que ça fonctionne pour les AA et les AAA.
Les loupiottes bleus que vous voyez -mal- sur la photo indique la charge, et indique aussi la tension de la pile lorsque vous mettez une pile dedans. Le truc gadget, quoi.

Mais ça, on s'en fout, passons à ce qui fait se pendre les scientifiques, la recharge !
Et bien sachez que ça fonctionne. Mais j'y reviendrais plus tard, criez pas victoire trop vite...
Pour ce qui est du fonctionnement, j'ai cru comprendre -vu que la notice n'apprend rien- que ça se baserait sur les travaux d'un mec du milieu du XX^ème qui avait trouvé que...
Une petite coupure pour expliquer le fonctionnement d'une pile, d'abord. Donc les piles que l'on utilise maintenant -sauf si vous achetez vos piles de marque Eco+ qui en fabrique encore des salines bien polluantes et toxiques- sont quasi toutes alcaline. Mais pourquoi ça s'appelle comme ça ? Et bien tout simplement parce que les 2 électrodes positifs et négatif de la piles trempent dans une solution alcaline, justement. Bon, pour le fonctionnement, en gros, vous avez une réaction chimique appelée d'oxydoréduction qui fait du courant. En fait, c'est encore plus complexe, mais bon, on va dire ça comme ça. Donc je disais, vu que y'a oxydation, on peut en gros ramener ça à une sorte de rouille sur le Zinc contenu dans la pile. Et ce mec avait donc trouvé que...
... si on faisait traverser un courant inverse dans la pile –pour la faire chauffer–, le Zinc se désoxyder, et donc pouvait reprendre la réaction. C'est beau, des piles infinis -même si ça ne marche qu'un nombre limité de fois-, la vie est belle, tagada.
Sauf que non.

Et euh, t'as pas un jeu de pile neuf ? 

En fait, j'ai dit au début que ça fonctionnait. C'est vrai. Mais il y a un mais. Petit exemple.
Prenons un joueur. Appelons-le Zvarrit. Prenons une console géniale. Appelons-la la Wii. (Je ne sais pas pourquoi, je sens que l'on va me faire au moins 2 réflexions sur mes 4 dernières phrases.)
Alors prenons un jeu, par exemple Resident Evil 0. Prenons une manette ayant les piles à plat. Vous voyez où je veux en venir ?
Bingo, mettez les piles rechargées dans la manette. Laissez les cinématiques même sans jouer, pendant 10 min.
Voilà, vous avez passez 30 min à rechargez des piles ayant tenu 10 min dans la console, sans pour autant les usées plus qu'en utilisant le pointeur 10 s, sans vibration et sans son ! A vous les formidables sessions de jeu !

Et je n'ai absolument pas grossis le trait, c'est exactement ce qui est arrivé ! J'ai aussi changé les piles de ma souris -sans fils, forcement. Il n'y en a qu'une, elle a duré 4 jours. 4 jours seulement, oui, oui !

Bon, on va dire que je suis de mauvaise fois, que, après tout, ça a bien rechargé les piles... Mais c'est une connerie ! Je ne sais pas si vous êtes au courant (pour des piles, cocasse) mais il existe un autre moyen de recharger les piles, ça s'appelle un congélateur. Et pour vous donnez une comparaison, en 30 min dans le congelo, les piles durent 12 min dans la Wiimote. Bon, j'avoue, la différence est minime et un congelo coûte plus cher, mais pensez que un congelo vous sert largement plus ! Là, vous avez un truc à peine bon à recharger les accus –car ça fonctionne au poil– et savoir si vos piles sont mortes de la même manière qu'un bête voltmètre... mais pour 30 balles.

Donc l'argument écologique est pourri, c'est donc encore une connerie publicitaire pour prendre les écolos pour des blaireaux. Et je suis prêt à parier que ceux qui achèterons ce truc n'admettrons jamais que c'est de l'arnaque.

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En clair, n'achetez pas ce genre de connerie, ça ne vaut rien, et ça coûte cher.
En un mot, Science : 0 - Écologie : 0 - Marketing : 1
La seul solution ? Achetez des piles neuves, bondidju.

Et non, je suis pas (encore) mort !

Et oui, me revoilà -encore une fois. Ceci dit, je n'avais aucune raison valable à ne rien écrire, si ce n'est une grosse flémingite aiguë. Donc vous savez tout.

Ceci dit, je pouvais quand même ne pas laisser le blog mourir ! Bon, d'accord, si, mais voilà, y me fallait une motivation pour écrire, et pis nah !

Et je l'ai trouvé ! S'pas trop tôt me direz-vous -et je serais forcé d'approuver-, mais avant de vous enchanter (ou vomir, au choix), le thème !

Et ce coup si, j'ai décidé de laisser en suspensions les longues notes -que je n'ai jamais faites- justement pour cette raison, je n'ai pas de quoi remplir. Valà.
Par contre, l'autre utilité d'un blog, c'est de lancer son fiel à la face du monde entier et crier "je vous hais" pour perdre les (rares) lecteurs encore présent. C'est tout simplement génial !
Mais alors me dirais-vous, pourquoi je veux gueuler ? Et pourquoi aujourd'hui ? Et bien petite explication.

Le Prémisse, ou la goutte de niouze qui fait déborder le site. 

Si vous n'êtes pas au courant (ce qui est impossible : au vu des stats de visite, vous venez tous (soit 2 personnes dont moi) de NDM ! Bonjour tout le monde ! *grappillage de lecteurs*) vous savez que je "bosse" (façon de parler, vu comment j'en ai pas glandé une pendant un certain temps) pour le site de niouze, ze best evar, NintenDomaine. Et si vous avez lu ce site, vous avez sans doute vu la niouze de Nurglish qui parlait de la fermeture des sites Pokémons par Nintendo.
On est pour, on est contre, là n'est pas la question. En fait, la question c'est : pourquoi ? J'avoue que ça m'est venu dans la tête d'un coup... puis reparti. Forcement, mémoire de hamster des mers rouges en bocal, je ne risquais pas de m'en souvenir. Et ça m'est revenu aujourd'hui. Pourquoi ? Et bien...

Le Détonateur, ou la newsletter qui me fait dire "wat ?". 

Pourquoi "wat ?" ? Et bien il faut savoir que dans ma jeunesse (soit y'a 3 ans *tousse*), je me suis inscrit dans un paquet de site. Faut dire que j'avais eu mon ordi dans ma piaule, et que je m'inscrivais à tout vas.
Ce qui est marrant, c'est de recevoir encore des mails de site où on était inscrit, par intermittence, parfois on les reçoit dans la boite normale, parfois dans les spams... Et aujourd'hui, c'était dans la boite normale, que j'ai reçu la newsletter d'un site Pokémon -que je ne nommerais pas, qui commence par Puissance-, qui m'a fait tilt.
En fait, c'est surtout le passage "Soluce Black-White Fin : Conseil des 4" qui m'as fait me dire "wat".

Pour ceux n'étant pas au courant, il faut savoir que le Web Pokémon Francophone est une merde innommable, où coup bas, courses à l'info et concurrence sont légions. Pathétique, mais là n'est pas la question. Ceux ayant connu la diffusion des noms de Diamant et Perle comprendront.

Ceci dit, là n'était pas la question. Je me suis dit wat pour une chose : Black & White sont sortie que au Japon, non ? Alors pourquoi faire la solution, vu que personne n'as vraiment le jeu ?
Ahlala, quel idiot je suis des fois, bien entendu, c'est pour 2 choses : se chopper des visiteurs en tapant dans les pirates (faut pas se leurrer, y'a que très peu de personnes qui ont acheté le jeu en import) et faire saliver d'attente les autres pour les forcer à rester, au prix d'un putain de spoil dans la face.

Merci pour m'avoir gâché la fin, connard.

Et c'est là où je veux en venir.
Je ne sais pas vous -si vous êtes fan des Pokémons, forcément-, mais moi, ça fait 2 mois que je ne vais plus sur les sites d'actualités Pokémon. Pourquoi ? C'est simple, pour éviter de voir les nouveaux Pokémon que je veux découvrir en jeu ou pour éviter de savoir les déroulements du scénar' en avance qui sont le thème de 85% (stats à la louche) des news.

Mais c'est valable pour n'importe quoi ! Je suis de ceux qui considèrent que le spoiler commence là où le livret de jeu s'arrête, et j'essaye d'éviter de spoiler les gens n'ayant pas joué au jeu. Ou lu le livre, c'est pareil !
Et c'est en ça que dans un sens je supporte Nintendo dans sa politique de faire fermer les sites Pokémon. C'est la seul licence -tout du moins chez Nintendo- qui a ce problème. Avez-vous vu un site Zelda vous révélez le scénar' et tout les retournements de situations alors que le jeu n'est pas sortie sans mentionner la notion de "Spoiler" ? Non.
Alors pourquoi les Pokémon si ?
Pour ma part, je pense que le problème vient surtout de la profusion de ces sites. Si vous tapez Pokémon dans Google, il y a déjà 7 sites sur la première page, qui relaient exactement la même chose. Tapez Zelda, combien ? 5, tous différents.
Et c'est là le problème, tous les sites Pokémon relaient la même chose, et ils mettent tous la même source. Forcement, dans ces conditions, ils sont obligés de trouver le truc que les autres n'ont pas encore, ou de se calquer sur les autres, d'où l'intérêt de mettre la soluce d'un jeu pas encore sortie...

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Voilà, c'est la petite gueulante. Vous en trouverez sans doute d'autre, vu que j'ai encore un tas de sujet à traiter...

Ceci dit, question aux lecteurs : Et vous, vous en pensez quoi ? Lisez-vous encore les sites Pokémon ou les laissez-vous tomber ?